Une abbaye millénaire
Le nom de Chancelade viendrait du latin fons cancellatus, désignant une fontaine cachée, une source protégée.
Dès le XIe siècle, auprès de cette eau vive s’implante une vie religieuse érémitique puis communautaire. Les moines choisissent la règle de saint Augustin.
Après une période florissante aux XIIe-XIIIe siècles, l’abbaye subit les conséquences désastreuses des guerres contre l’Angleterre puis des guerres de religion.
Au XVIIe siècle, la réforme menée par Alain de Solminihac (abbé de Chancelade puis évêque de Cahors) permet à l’abbaye de retrouver son rayonnement en France et en Europe.
À la Révolution, l’abbaye est nationalisée, les moines sont chassés, des bâtiments détruits.
Au début des années 1980, à l’occasion de la béatification d’Alain de Solminihac, la Congrégation de Saint-Victor répond à l’appel de l’Évêque de Périgueux et Sarlat, soucieux de raviver la source spirituelle de Chancelade dans l’esprit de saint Augustin.
Au début des années 1980, à l’occasion de la béatification d’Alain de Solminihac, la Congrégation de Saint-Victor répond à l’appel de l’Évêque de Périgueux et Sarlat, soucieux de raviver la source spirituelle de Chancelade dans l’esprit de saint Augustin.